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10ème brigade.
ETAT MAJOR
NOTE
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La pastille de poudre noir nécessaire à l'inflammation de la charge des cartouches de 37 produit au départ du coup une fumée telle que la pièce ne tarde pas à être repérée. Pour tromper l'ennemi sur la position réelle occupée par le canon il suffit de placer à 200 ou 250 m de la pièce un dispositif émettant à intervalles réguliers des nuages de fumée.Ce dispositif très simple à organiser a été indiqué à l'Enseigne NEPVEU pour retarder le repérage des pièces que cet officier a mises en batterie sur le versant Est de la cote 120.
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Pour construire l'appareil il suffit d'une planche de 1 m 20 de longueur sur 0 m 10 de largeur, 12 vieilles boites de conserve, 12 crampillons en U et 2 m 70 de cordon Bickford. Fixer tangentiellement les 12 boîtes le long de la planche au moyen des crampillons, enfoncer incomplètement ces derniers et les laisser émerger de 0 m 01.
Passer le cordon Bickford dans l'arceau formé par les crampillons, fixer par une ligature une extrémité du cordon au crampillon de la dernière boîte, laisser l'autre extrémité pendre librement (voir la reproduction du schéma tel qu'il figure dans la note)
Placer l'appareil à l'endroit où l'on veut simuler le feu du canon et recouvrir chaque crampillon avec une cuillerée de poudre noire à mortier de 15 (30 grammes).
Au moment du tir enflammer l'extrémité libre du Bickford, la 1ère déflagration de la poudre se produit 2 minutes après, puis les différentes boîtes s'enflamment de 10 secondes en 10 secondes, le temps nécessaire à l'inflammation des 12 boîtes est de 2 minutes, durée normale d'un tir de 37.
L'emploi de poudre a un triple avantage :
1° Il rend difficile le repérage des pièces.
2° Il procure à l'adversaire le plaisir de concentrer son feu sur un point où il n'y a rien à battre, car l'homme chargé d'enflammer le Bickford a eu le temps de se mettre en lieu sûr.
3° La déflagration des tas de poudre se faisant sans bruit il n'y a pas superposition des détonations, la supercherie est donc plus difficile à dépister que si l'on employait des pétards.
N-B.- La présente note est adressée simplement à titre de compte-rendu et ne mérite pas les honneurs de la publicité, il y a déjà trop d'inventeurs donnant libre cours aux idées saugrenues qui leur congestionnent les méninges.
Passer le cordon Bickford dans l'arceau formé par les crampillons, fixer par une ligature une extrémité du cordon au crampillon de la dernière boîte, laisser l'autre extrémité pendre librement (voir la reproduction du schéma tel qu'il figure dans la note)
Placer l'appareil à l'endroit où l'on veut simuler le feu du canon et recouvrir chaque crampillon avec une cuillerée de poudre noire à mortier de 15 (30 grammes).
Au moment du tir enflammer l'extrémité libre du Bickford, la 1ère déflagration de la poudre se produit 2 minutes après, puis les différentes boîtes s'enflamment de 10 secondes en 10 secondes, le temps nécessaire à l'inflammation des 12 boîtes est de 2 minutes, durée normale d'un tir de 37.
L'emploi de poudre a un triple avantage :
1° Il rend difficile le repérage des pièces.
2° Il procure à l'adversaire le plaisir de concentrer son feu sur un point où il n'y a rien à battre, car l'homme chargé d'enflammer le Bickford a eu le temps de se mettre en lieu sûr.
3° La déflagration des tas de poudre se faisant sans bruit il n'y a pas superposition des détonations, la supercherie est donc plus difficile à dépister que si l'on employait des pétards.
N-B.- La présente note est adressée simplement à titre de compte-rendu et ne mérite pas les honneurs de la publicité, il y a déjà trop d'inventeurs donnant libre cours aux idées saugrenues qui leur congestionnent les méninges.
Pontavert, le 23 janvier 1915,
Le colonel commandant la 10ème brigade
(signé) VIENNOT
Le colonel commandant la 10ème brigade
(signé) VIENNOT
Merci d'avoir un blog interessant
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