Après Marcel Felser, d'autres soldats du 36e régiment d'infanterie photographient la mort dans les bois de Beaumarais, pendant l'hiver 1914-1915. Paul Chevalier, dans un cliché non légendé (ici à droite), montre un tumulus surmonté d'une croix entouré d'eau. Quant à Fernand Le Bailly (à gauche), il saisit sous son objectif "Herman", un homme de sa liaison, se recueillant devant un tertre. Plus tard, il légendera la photo : "Tombes de nos camarades au milieu de nos gourbis. Fév. 1915". Au fur et à mesure des mois, des cimetières provisoires vont être créés dans le bois de Beaumarais, dont le cimetière de Monaco (ici photographié en 1917), à proximité de la route de Cary à Craonnelle, sera certainement le plus vaste. Ils seront pas la suite regroupés dans les nécropoles, comme celle de Pontavert.
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