Neuville-Saint-Vaast, juin 1915, dans l'album Mangin, (Source : bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographies, 4-QE-1036). |
Le 6 juin, nous passons une deuxième ligne de tranchée, prise nuit et jour sous les feux de l’artillerie, terrés dans des trous où la mitraille frappe avec fureur, dont les éclats arrivent sur nous comme de la pluie. Durant cette journée, j’ai été légèrement touché au nez par un débris. Le coup a porté, mais sans entrer dans les chairs.
Le 7 juin même situation, attaques sur attaques, plus fortes les unes que les autres (2).
Une tranchée, sans doute française, dans l'album Mangin : "Comme logement et comme abri, des niches individuelles dans le talus (...) où l'on reste blotti en compagnie des poux", écrit le soldat Tanty (source BNF, 4-QE-1036) |
(1) Selon l'historique du 36eRI, le 5 juin, "l'attaque est reprise par le 1er et le 2ebataillon en liaison avec le 129e à droite et le 114e àgauche." Voir le récit de cette journée sur ce blog.
(2) Le 7 juin, le régiment s'empare de plusieurs maisons situées le long de la rue Verte. Le 8, le 36e et le 39e RI, dans une action combinée, progressent dans la partie centrale du village.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe fais un site sur la guerre 14 : http://guerre14.e-monsite.com
Je me pose des questions sur les "niches de chien" dans les tranchées .
Elles ne sont jamais étayées et sont extrêmement fragiles .
Les éboulement doivent être réguliers.
Une fois éboulées elles ouvrent la tranchée aux obus fusants .
Bref est ce que ces niches étaient tolérées ou tout à fait acceptées ?
Merci .
gardiendelombre@voila.fr
Bonjour, Je pense qu'il y avait une tolérance au cas par cas, selon la saison et la nature du terrain. Bonne journée.
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