Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
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25 août 2008

RIP Henri Bornot, chanoine du 36e

Si vous passez près de l'abbaye de Pontigny, dans l'Yonne, profitez en pour vous arrêter au petit cimetière de Montigny-la-Resle. Le chanoine Henri Bornot, aumônier du 36e, y est enterré. Sa tombe, bordée par un tapis de bergénias, est reconnaissable à sa croix de guerre et sa légion d'honneur, noircis par le temps. Sur la pierre, une simple inscription : "Abbé H. Bornot, chanoine honoraire, ancien aumônier militaire 1862-1947". La guerre paraît bien loin de ce petit village tranquille, en bordure du Chablisien. Elle n'est pourtant pas si éloignée que cela, à en juger par le monument aux morts de la guerre de 1870 et celui de la Grande Guerre, surmonté de sa victoire, bardé de noms tombés au "Champ d'Honneur". A proximité du bourg, il y a aussi les bois de Saint-Germain, un massif typique de l'Yonne, des "bois profonds et envahisseurs, qui moutonnent et ondulent jusque là-bas, aussi loin qu'on peut voir" (Colette). Des bois qui rappellent ceux de Beaumarais, à 200 km plus au nord, et qu'a connus Henri Bornot en 1915.