Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
Comment rentrer en contact ? Pour de plus amples renseignements sur ce site, ou me faire parvenir une copie de vos documents, vos souvenirs ou remarques, écrivez-moi. Mon adresse : jerome.verroust@gmail.com. Je vous souhaite une agréable lecture.

Avertissement : Si pour une raison quelconque, un ayant-droit d'une des personnes référencées sur ce site désire le retrait de la (les) photo(s) et des informations qui l'accompagnent, qu'il me contacte.

17 juin 2008

Des nouvelles de Jules Champin

Le mois dernier, je rapportais dans ce blog le récit de Jules Champin, soldat du 36e régiment d'infanterie. Mais plusieurs notes dans le texte laissaient entendre que ces souvenirs faisaient partie d'un plus large témoignage. Une copie du texte intégral m'a finalement été envoyé par Yann Thomas, que je remercie ici profondément.
Le carnet de route de Jules Champin, menuisier de son état et enterré dans son village à Clécy (Calvados), est en effet essentiel sur les premiers mois de combats du 36e RI. Il débute le 28 juillet 1914, alors que Champin est en congé de convalescence chez lui, pendant son service militaire, et se clôt le lundi 21 septembre, lorsque le soldat est évacué à Angoulême après sa blessure reçue dans la plaine de Reims.
Jour après jour, le soldat de 1ère classe, excellent tireur, note les événements que traverse le régiment : la mobilisation, qui le voit versé dans la 1ère compagnie, le départ le 4 août en train (p. 8 de son carnet), la bataille de Charleroi, en Belgique (p. 17), la retraite (p. 20) et la bataille de Guise (p. 23), les premiers jours de la bataille de la Marne (p.37), sa blessure, reçue le 13 septembre (p. 52) et, enfin, son rapatriement à Angoulême. Je ne dispose pas pour le moment de plus d'informations sur la rédaction de ces mémoires qui ont été rédigées après guerre. Mais certaines précisions de noms de lieux et de soldats font penser que Jules Champin s'est appuyé sur des notes qu'ils devaient prendre à la volée. Nous ne manquerons pas de croiser ce témoignage avec celui de Fernand Le Bailly, notamment sur la bataille de la Marne, et de vous les faire partager. (Photo : la couverture du carnet de Jules Champin, Photo DR)

4 commentaires:

  1. Magnifique blog du Souvenir.
    Marcel Houyoux est une "bibliothèque vivante" des journées du mois d'Août 1914 dans l'Entre-Sambre-et-Meuse.
    Daniel Tilmant, administrateur du Comité du Souvenir de Le Roux (Belg.) qui vous invite à visiter leurs sites :
    http://comitedusouvenirdeleroux.be/
    http://25eri.comitedusouvenirdeleroux.be/
    Pouvons-nous mette votre blg dans l liste des nos lens "Amis" ?

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  2. Bonjour M. Tilmant.
    Merci pour vos encouragements. J'espère vous revoir bientôt à la Belle-Motte. N'hésitez pas à référencer ce blog

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  3. Je découvre ce site et la bataille de Charleroi. Je savais que mes grands parents avaient fui la Belgique jeunes mariés, mais j'ignorais le contexte très précis. Mes grands parents se sont mariés à Bouffioulx à l'été 1914. Je comprends maintenant tellement mieux les récits entendus. Tout ceci est émouvant. Je vous remercie énormément et reviendrai sans doute vers vous. Le travail de réhabilitation de Mr Marcel Houyoux est à encourager. Merci à tous.

    C. Boulard, Bordeaux

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