selon mon arrière-grand-père) photographiés par Fernand Le Bailly,
devant le champ où s'est élancé la 9e compagnie le 1er juin 1915.)
"La 10e compagnie (commandée par le lieutenant Croizé, NDR) est en réserve. À 17 h 20 parvient l'ordre d'attaque pour 18 heures. Partant d'une tranchée construite dans la nuit à hauteur de la tête des maisons en U. La compagnie doit attaquer devant elle les tranchées et les maisons qui se trouvent à environ 200 m. Les sections de Viefville (voir photo plus haut) et Kahn Jacques Kahn, le fils d'Oscar, blessé à Charleroi) partiront en tête, l'autre peloton les soutiendra. On part, mais pour occuper la tranchée de départ, il faut traverser un découvert de 50 m, battue par une mitrailleuse ennemie. Les pertes commencent, mais bien entraînées par leur chef les sections de tête arrivent en ordre à la tranchée de départ. L'ennemi prévenu commence alors à arroser tout le terrain par le feu de trois mitrailleuses dont deux à gauche prenant la compagnie d'enfilade. Il faut partir pourtant, les hommes hésitent. Alors le sous-lieutenant de Viefville avec un magnifique sang-froid monte sur la tranchée et debout le vent son sabre crie : " En avant". Grisés par cet exemple, les hommes s'élancent alors et malgré les fil de fer, les trous d'obus parviennent sous un feu de plus en plus intense à la première tranchée ennemie qu'ils occupent. Le soldat Ticos (ci-dessus) y tue les trois derniers défenseurs et l'organisation commence. Des deux sections Kahn et Viefville, 12 seulement ont pu arriver à la tranchée, les autres sont tombés en braves entre les deux lignes."
Lire ici, le destin de cinq soldats, dont certain de la 10e compagnie.
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