Intégrée à l’ensemble des opérations connues sous le nom de “bataille des frontières”, la bataille de Charleroi, le 22 août 1914, fut une véritable tragédie, entre autres par l’hémorragie humaine qu’elle entraîne. En quelques heures, l’engagement du 36e régiment d’infanterie, au sein de la 5e Armée, se solde officiellement pour l’unité par 1250 soldats tués, blessés, disparus et prisonniers. Que reste-t-il de leur mémoire dans la campagne aux alentours de l’agglomération wallonne ? Peu de choses, sinon les nombreuses nécropoles qui ponctuent le paysage. Le temps a gommé leur souvenir et parfois effacé jusqu’à leur nom. Quelques hommes pourtant travaillent depuis plus de dix ans à leur réhabilitation, ainsi qu’à celle de tous les combattants engagés dans la bataille de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Parmi eux, Marcel Houyoux, ancien professeur d’histoire à l’Institut Notre-Dame de Philippeville. Nous l’avons rencontré sur les lieux mêmes de la bataille, où il a bien voulu répondre à nos questions.
Ci-dessous, trois cartes auxquelles se référer en parallèle de la lecture des billets :
- Contre-attaque de la 75e brigade d'infanterie (BI) et du 3e bataillon du 36e RI - Situation à 11h00.
- Châtelet : contre-attaque du 1er régiment des tirailleurs algériens - Situation de 11h00 à 12h15.
- Châtelet : position du 43e régiment d'artillerie de campagne (RAC) lors de la contre-attaque de la 75e brigade d'infanterie. Soutien du 11e RAC à la contre-attaque de la 75e BI.
|
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire