Suite de notre revue de presse sur la Grande Guerre pour la semaine passée.
En France :
- Lors d'une réunion avec Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, la fédération de la Libre Pensée, selon un édito, a fait part de son souhait de réhabilitation immédiate pour les "600 fusillés pour l’exemple" de la Première Guerre mondiale, et non en 2014 ou 2018.
- Avec la forêt domaniale de Verdun candidate à l’obtention du label "forêt d’exception", le site de Verdun oscille entre nature et histoire, expose un article du Républicain Lorrain (photo).
- Jean-Pierre Verney, ce "foldingue" et "fondu de poilus", à l'origine du musée de Meaux, peut aussi être décliné en cinq dates : un exercice signé par le JDD.
- Les recensements civils et militaires, les archives judiciaires et notariales et autres peuvent-ils être concédés à une entreprise privée dans le but de les exploiter commercialement, après indexation ? C'est l'un des enjeux du feuilleton juridique qui oppose la société Notre famille aux archives départementales du Cantal, et qui vient de connaître un nouveau rebondissement, explique la Revue française de généalogie.
- Une plaque en marbre portant les noms de 67 combattants d'Aunay-sur-Odon a été retrouverte dans la cave de l'église Saint-Samson, selon Ouest-France. Elle sera réinstallée dans le bâtiment. A toutes fins utiles, rappelons que la ville normande compte quatre soldats du 36e RI morts pour la France : Edouard Huet, Alphonse Lavarde, Eugène Lafontaine et François Pageot.
- "Monument modeste mais émouvant", la chapelle des poilus de Saint-Thomas-en-Argonne est sortie de l'oubli grâce à une restauration conduite par le Comité franco-allemand, publie L'Union.
- Le collège Anjou (dont ce blog s'est fait l'écho) poursuit son travail de mémoire sur les traces des poilus de la Première Guerre mondiale. Le voyage pédagogique ayant pour thème cette année "Mémoire de pierres, mémoire de mots", comme l'expliquait Ouest-France le mois dernier, vient de s'achever. Le bilan est à lire ici.
- Selon le site La Libre Belgique, la région flamande a envoyé aux ambassades de plusieurs pays, dont la France, un projet de "déclaration internationale" à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale "qui fait l’impasse sur la Belgique et sur la mort de soldats belges dans les tranchées de l’Yser". Selon Le Soir, en Belgique, l’État fédéral envisage d’organiser une “commémoration nationale avec une dimension internationale".
- Les vols et les dégradations se poursuivent. Cette fois visée la nécropole militaire française de la Belle-Motte, près de Charleroi, où un bas-relief en bronze à l’effigie du père d'un soldat tombé le 22 août 1914, à Le Roux, a disparu (il a depuis été retrouvé), raconte le site L'Avenir.
- Aux Etats-Unis, la fille d'un soldat juif, héros de la Première Guerre mondiale, se bat pour que son père, ainsi que tous les combattants juifs qui se sont conduits avec bravoure sur le champ de bataille mais qui furent victimes de discrimination au sein de l'armée, soient décorés à titre posthume de la "medal of honor", selon les feuilles Nation du Los Angeles Times (en anglais).
- A l'occasion de la sortie prochaine du film The War Horse, The Telegraph revient sur l'histoire des chevaux de guerre, la genèse du roman de Michael Morpugo, et ses différentes adaptations (en anglais). A noter qu'une exposition sur ce thème vient d'ouvrir au National Army Museum, et ce, jusqu'en août 2012.
- Une correspondance entre deux neurologistes datant de 1943 indiquerait que la cécité dont a souffert Hitler après une attaque au gaz en 1918 résulterait en réalité d'une maladie mentale, selon le Daily Mail (en anglais).
- A vos ordres ? - La relation d'autorité dans l'armée française de la Grande Guerre, par Emmanuel Saint-Fuscien (éd. EHESS, 23 €)
- La parution en poche des Carnets de guerre d'Edouard Coeurdevey (éd. Pocket, 13,70 €)
- Comment sortir de la guerre ? - Deuil, mémoire et traumatisme (1870-1940), par Stéphane Tison (éd. PU Rennes, 22 €)
- Insignes et tenues des aumôniers militaires français depuis 1852, par Dominique Henneresse (éd. ETAI, 49 €).
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