Dernier billet consacré à la situation de la côte 170 dans la bataille du Charleroi. En quelques heures, comme l'explique Marcel Houyoux, la contre-attaque française (dans laquelle est engagé le troisième bataillon du 36e RI) échoue sous un déluge d'artillerie. Et le Châtelet se met à brûler...
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A la sortie de Châtelet, le champ où s'est brisé la contre-attaque Schwartz, à laquelle participait le 3e bataillon du 36e. "On voyait des taches rouges partout !" |
Pourquoi ce blog et comment le lire ?
Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
Comment rentrer en contact ? Pour de plus amples renseignements sur ce site, ou me faire parvenir une copie de vos documents, vos souvenirs ou remarques, écrivez-moi. Mon adresse : jerome.verroust@gmail.com. Je vous souhaite une agréable lecture.
Avertissement : Si pour une raison quelconque, un ayant-droit d'une des personnes référencées sur ce site désire le retrait de la (les) photo(s) et des informations qui l'accompagnent, qu'il me contacte.
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21 nov. 2011
La guerre contre l'oubli de Marcel Houyoux (ép. 7)
"Lorsque les Allemands ont débordé Châtelet et sont arrivés au-dessus de la ville, sur la côte 170 - vers 15h00-16h00 le 22 août -, ils ont d'abord soigné leurs propres blessés. Beaucoup de tirailleurs et de fantassins du 36e sont restés allongés toute la nuit du 22 au 23, et sont morts faute de soins ou ont été achevés par l’ennemi. Il n'y a qu'à lire le témoignage du capitaine Rauzy du 1er tirailleurs! C'est pour cela que les pertes sont élevées. J'ai lu aussi le rapport d'un artilleur allemand qui raconte que jamais il n'aurait pu imaginer cela : «C'était tout rouge ici !» raconte-t-il [Marcel Houyoux désigne le champ qui remonte vers les bois du Châtelet]. On voyait des taches garance et bleues partout... Les tirailleurs, les zouaves, les fantassins, etc. Une vision d'épouvante... Le lendemain, le dimanche, les Allemands ont réquisitionné des civils de Châtelet pour enterrer les corps et relever les blessés pour les acheminer vers les ambulances officielles ou particulières."
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