Le monument aux morts de Bouffioulx. En médaillon, un portrait de Marcel Jules Léger, du 36e RI, né le 7 juin 1891, à Demouville, mort le 22 août 1914. |
Pourquoi ce blog et comment le lire ?
Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
Comment rentrer en contact ? Pour de plus amples renseignements sur ce site, ou me faire parvenir une copie de vos documents, vos souvenirs ou remarques, écrivez-moi. Mon adresse : jerome.verroust@gmail.com. Je vous souhaite une agréable lecture.
Avertissement : Si pour une raison quelconque, un ayant-droit d'une des personnes référencées sur ce site désire le retrait de la (les) photo(s) et des informations qui l'accompagnent, qu'il me contacte.
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2 nov. 2011
La guerre contre l'oubli de Marcel Houyoux (ép. 2)
"Croyez-moi : il n'est pas facile de retrouver les soldats de cette bataille. Les Bretons, les Normands, les Bordelais, les Nordistes, ceux de Bayonne, ceux de Pau, les Algériens, les Tunisiens... Les découvrir, parfois un à un, représente des milliers d'heures de travail à identifier d’abord les unités concernées, à compulser les fiches des "Morts pour la France", département par département, lettre par lettre, année de naissance par année de naissance et, parfois, sans résultat... Prenez les tableaux d'encadrement des régiments : ils sont de temps à autres incomplets ou carrément absents. Pour le 1er zouave, on ne trouve rien. Je ne connais même pas les commandants de bataillon ! De même le 4e zouaves, qui a combattu à Tarcienne. Même chose pour le 6e régiment de tirailleurs algériens (RTA) et le 5e chasseurs à cheval. Les autres, ça va. Il faut chercher un peu. Les historiques nous donnent aussi pas mal d’informations. Mais certaines listes de tués sont sujettes à caution, comme celles du 136e par exemple. Avec tout ce que j'ai accumulé, je réussis quelquefois à reconstituer l’ordre de bataille de régiments comme le 3e régiment de marche de zouaves, et certaines unités d’artillerie comme celles de la 51e DI et la 69e. Des correspondants m’aident aussi dans cette tâche. Il y a quelques années, j’étais en contact avec un historien allemand qui m'a apporté un sacré coup de main. C'est grâce à lui que j'ai découvert les organigrammes des régiments allemands, les noms des officiers présents aux combats de Châtelet, ainsi que les pertes. D’où de précieuses comparaisons !"
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