Suite de notre revue de presse sur l'actualité de Grande Guerre pour les jours passés...
Le 23 novembre dernier le conseil général de l'Essonne a adopté une motion ayant trait à la "réhabilitation des fusillés pour l'exemple". La motion a été présentée par Maud Olivier, conseillère générale et maire de la ville des Ulis, et considère que "ces hommes ne sont ni des mutins, ni de ceux qui ont été exécutés pour des motifs de droit commun. Ce sont des soldats qui sont allés jusqu’à l’extrême limite de leurs forces, et dont il est temps de reconnaître la mémoire". Le texte demande par conséquent "qu’une commission soit mise en place, composée d’historien-ne-s, de juristes, de représentant-e-s d’associations et du service historique de la Défense qui examinent des cas soumis par les familles, des associations ou des chercheur-e-s." A l’issue de ses travaux, les noms de tous les réhabilités seront inscrits, après accord des familles concernées, sur les monuments aux morts et l’inscription "Mort pour la France" transcrite dans les registres d’état civil. Rappelons que le 16 avril 2008, le Conseil général de l’Aisne a fait adopter à l’unanimité par l’assemblée départementale un "voeu" demandant à ce que les fusillés soient réhabilités et que leurs noms puissent être ainsi inscrits sur les monuments aux morts des communes. Cette démarche a depuis été suivie par plusieurs conseils généraux et quelques conseils régionaux.
Du côté des régions... ● Un poilu de Proisy (Aisne) ne figure sur aucun monument du secteur. Un appel est lancé pour tenter de le retrouver, raconte L'Union (régiment cité : 87e RI) ● Le site Verdun Meuse évoque dans un de ses billets la bataille "d’influence" que vont se mener les territoires dans le centenaire et pose la question : à qui appartiennent désormais les grands écrivains de la "Grande Guerre" ? ● Un nouveau site dédié au tourisme de mémoire 1914-18 baptisé Deulys a fait son apparition et propose des balades virtuelles sur des circuits touristiques de la Première Guerre mondiale entre Lille, Ieper, Kortrijk (Nord)... entre les rivières de la Deûle et de la Lys (voir l'article de La Voix du Nord) ● "Allez, allez, allez, allez, allez, court, court, court, court, court, court, go, go, go, go, go, go, allez, allez, allez, allez, allez..." : l'artiste-poète Thomas Suel conjugue slam et Première Guerre, nous raconte La Voix du Nord. ● Le 11 novembre dernier, La Dépêche interviewait l'historien Rémy Pech, spécialiste des économies et des sociétés viticoles, de l’histoire du rugby et de l’histoire politique du Midi occitan. L'occasion d'évoquer "ces poilus du Grand Sud tombés les premiers", avec un décompte chiffré par départements, et l'histoire de deux soldats. ● Une lecture d'Ouest-France du monument de Brain-sur-Longuenée (Maine-et-Loire) : sans surprise, le plus grand nombre de morts figure pour les années 1914 et 1918. ● Le même quotidien raconte comment le neveu d'un soldat, natif de Ville-Morvan (Côtes d'Armor) et tombé à Souain en septembre 1915, a mis treize ans pour retrouver la tombe de son oncle. ● 18 mars 1918, le jour où le Kilianstollen s’est effondré... L'Alsace revient sur cet épisode et les secrets que les fouilles archéologiques ont levés.
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