Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
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3 nov. 2009

"Merci Michel…"



Pour Michel Germain, sergent fourrier, tué le 1er juin dans les combats de Neuville-Saint-Vaast, l'histoire aurait pu s'arrêter là, lui, enterré dans la nécropole de Barly, dans le Pas-de-Calais, Adolphine, son épouse, restée à l'épicerie fine Malesherbe, à Saint-Lô, rue Torteron, près de la Vire. Seulement, dans la famille, on aime bien faire les choses, et la mémoire de ce soldat du 36e régiment d'infanterie continue d'être entretenue, comme en témoigne deux photographies qui nous ont été envoyées.
Ainsi Adolphine, après avoir reçu les reliques de son époux en 1955, vint longtemps s'incliner sur la tombe de son mari. En 1974 ou 1975, lors de sa dernière visite, elle fut photographiée avec une de ses arrière-petites filles (photo à gauche). Le 8 avril 2008, les quatre petits enfants de Michel, Jean-Michel, Maryse, Josette et Patrick, accomplirent à leur tour le pèlerinage. Après avoir nettoyé la croix, ils trinquèrent au champagne avec leur grand-père. Ils évoquèrent en pensée avec lui ses onze arrière-petits enfants et ses vingt trois arrière-arrière petits enfants. Puis Maryse sortit trois petits galets qu'elle disposa sur les trois branches de la croix. Sur chaque caillou, il était quelques mots qui mis, bout à bout, formaient cette simple phrase "Merci Michel / d'avoir aimé / Adolphine".

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