Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
Comment consulter cette page ? Vous pouvez lire progressivement les messages, qui ne respectent pas un ordre chronologique (ils évoquent, par exemple, l'année 1915 ou 1914). Vous pouvez aussi avoir envie de vous attarder sur une année ou un secteur géographique : pour cela, cliquez dans la colonne à gauche dans la rubrique "Pages d'histoire du 36e" sur la période et le lieu qui vous intéressent. Tous les messages seront alors rassemblés pour vous selon l'ordre de publication.
Comment rentrer en contact ? Pour de plus amples renseignements sur ce site, ou me faire parvenir une copie de vos documents, vos souvenirs ou remarques, écrivez-moi. Mon adresse : jerome.verroust@gmail.com. Je vous souhaite une agréable lecture.

Avertissement : Si pour une raison quelconque, un ayant-droit d'une des personnes référencées sur ce site désire le retrait de la (les) photo(s) et des informations qui l'accompagnent, qu'il me contacte.

31 oct. 2011

La presse en revue, semaine 12

Suite de notre revue de presse sur la Grande Guerre pour la semaine passée.
En France :

Le camion de Dominique Bleuven devant la nécropole
de Notre-Dame de Lorette (photo Alain Chaupin).
  • Pas ou peu d'informations, pour le moment, sur le rapport de Joseph Zimet, adjoint à la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), remis début septembre au président de la République. Ce document intitulé "Commémorer la Grande Guerre (2014-2020) : propositions pour un centenaire international" préconise toutefois plusieurs dates phares de célébration, selon le mensuel L'Histoire. Parmi les plus significatives, citons un démarrage des manifestations le 28 juin à Sarajavo, un défilé "des troupes des pays engagés dans la Grande Guerre" sur les Champs-Elysées le 14 juillet, et le 11 novembre, une "panthéonisation" de l'auteur Maurice Genevoix. "Dans un deuxième temps, poursuit le magazine, (...) sur trois ans, les collectivités territoriales reprendraient la main des célébrations (...) au rythme des anniversaires de batailles." Le final est prévu en 1920, centenaire de l'inhumation du Soldat inconnu.
  • De nombreux articles reviennent cette semaine sur l'inhumation du soldat canadien Alexander Johnston, évoquée ici, à Sailly-lez-Cambrai dans la région Nord-Pas-de-Calais. La Voix du Nord évoque les circonstances qui entourent cette célébration, ainsi que le déroulement de la cérémonie et les techniques ADN employées pour identifier ces victimes (reprise de ce communiqué). A noter que pour les amateurs, le site Global News (en anglais) nous donne quelques images. On peut y voir l'arrière-petite-nièce du Soldat Johnston, le Caporal Ann Gregory trompettiste dans les Governor General's Foot Guards, qui a joué de son instrument lors de l'inhumation.
  • Les travaux autour de Carspach se poursuivent et le Frankfurter Allgemeine écrit plus longuement sur cette découverte, qui ne doit rien au hasard et concerne 21 soldats, dûment identifiés selon le quotidien (en allemand).
  • Avec l'aide de généalogistes, les archives départementales de la Moselle participent à un grand recensement des combattants mosellans morts au combat au cours de la Grande Guerre. Ces listes nominatives serviront à réaliser un lieu de mémoire à Gravelotte dont l'ouverture est programmée avant 2015, explique la Revue Française de généalogie.
  • L'artiste Pierre Buraglio, exposé jusqu'au 4 mars, à l'Historial de Péronne, expose sa vision de la "Grande Guerre" et revient sur ses choix artistiques dans un reportage de France 3.
  • D'autres petites informations sur la plaque commémorative découverte dans l'église d'Onay-sur-Odon, selon Ouest-France.
  • Le camion de Dion Bouton de Dominique Bleuven (photo), qui a qui a "fait" la guerre de 14, est parti pour son périple qui l'amènera à Verdun le 11 novembre prochain, nous dit La Voix du Nord. Bonne chance à lui.
  • Ouest-France, en partenariat avec TVR, organise une soirée-émission spéciale sur le thème "Souvenirs de la Grande Guerre : que reste-t-il des poilus dans nos familles". Le quotidien invite ses lecteurs détenteurs d'anecdotes familiales sur la Grande Guerre, de lettres, de photographies ou d'objets d'époque à le contacter pour les partager.
  • A quoi servent les quêtes du Souvenir Français ? L'exemple de la commune de Lectoure, expliqué par Sud Ouest.
  • "Journée du patrimoine" bis et avec retard pour un petit groupe de personnes qui a pu revivre, le 16 octobre dernier, les combats de la dernière heure dans le camp militaire de Sissonne, raconte L'Union (régiments cités : 28e et 119e RI).
  • A Montaut (Ariège), on a retrouvé la trace de conscrits, dont certains sont inscrits au monument aux morts, dans... une boulangerie, raconte La Dépêche.
  • A noter, enfin, que les cérémonies du 11 novembre seront retransmises sur France 2 et TF1, nous dit Le Nouvel Obs et Première.
Hors de France :
  • La saison 2 de la série "Dowtown Abbey" se poursuit en Angleterre et les quotidiens reviennent sur ce conflit : le Dailymail raconte ainsi l'histoire de la famille Horner, du manoir de Mells (Somerset), fauchée par la Grande Guerre, et, dans une autre édition, sur l'ouverture de la maison Wilfred Owen, à Ors - une réussite selon le journaliste (en anglais).
  • En visite royale en Australie, la reine Elizabeth 2 a visité l'Australian War Memorial à Canberra, ont témoigné de nombreux quotidiens comme Le Mirror (en anglais).

Du côté des parutions...
  • Plus que quelques jours pour lire, dans le magazine Tranchées n°7 (7 €), le deuxième et dernier volet de l'article consacré au 74e RI devant Douaumont, entre le 22 et 25 mai 1916, signé Stéphan Agosto.
  • A lire, sur le formidable site Le parcours du combattant, une recension du livre de Christophe Dargere Je vous écris de mon hôpital. Destins croisés de six soldats ligériens blessés pendant la Grande Guerre (L'Harmattan, collection Histoire de la défense, 16,50 €) sorti fin septembre et que nous n'avions pas encore mentionné.
Et vous, qu'avez-vous remarqué cette semaine ?

28 oct. 2011

L'invité du 36e : la guerre contre l'oubli de Marcel Houyoux (ép. 1)

Marcel Houyoux, à droite sur la photo
(© courtesy of Xavier Bocé).
Premier billet consacré au travail de Marcel Houyoux en Belgique sur la "bataille de Charleroi". Qui est-il et d'où lui vient sa passion ?

"Depuis que mon grand-père maternel m’en a parlé il y a 40 ans, je m'intéresse aux combats de l'Entre-Sambre-et-Meuse belge. Ces combats, il les a vécus lui-même. Il avait neuf ans en 1914. Et à 65 ans, il se souvenait encore très bien de ce qui s'était passé en août 14. Orphelin peu avant la guerre, sa maison a été incendiée «par les canons français» et il a dû se cacher au plus fort de la bataille dans une cave. Le soir il a assisté à l’incessant va-et-vient des blessés dans les hôpitaux de campagne et en avait été fort marqué. Après l'invasion allemande, il a travaillé dans la mine pour nourrir sa famille. Bref, il m'a beaucoup parlé de cette époque et j'ai voulu en savoir plus. A ce moment-là – je parle des années 60/70 –, il y avait encore beaucoup de personnes vivantes qui avaient vécu les événements.
"Je suis devenu prof pour, entre autres, pouvoir raconter tout cela. Pour ce faire, en Belgique on doit suivre un régendat, l'équivalent de Bac + 3. Pendant mon cursus, j'ai étudié trois grosses matières : le français, l'histoire bien sûr et l'anglais. J’ai réalisé un travail de fin d’études sur les combats de Châtelet. Mais c'était avec mes minces connaissances de l'époque. Puis j'ai rencontré Richard Vandenbroeck qui s'intéressait à l'histoire locale et avait fait une remarquable étude d’approche sur les combats de Châtelet, parue dans la revue
Le Vieux Châtelet, en 1966. Il y reprenait des cartes, quelques photos de prisonniers français, des informations sur les ambulances stationnées et créées ici en août 14 et de longues listes de soldats tués. Toutes ces informations émanaient des archives de la Croix-Rouge de Châtelet que M. Vandenbroeck avait recopiées. C'est lui aussi qui m'a fait découvrir pour la première fois l’ouvrage de Georges Gay La Bataille de Charleroi (éd. Payot, 1937, lire ici un extrait de son ouvrage à propos des combats du 36e RI). La lecture de ce livre a été déterminante pour moi. Mon premier objectif a été de visiter tous les cimetières de la région, prendre note des listes, les photocopier ou parfois les écrire à la main, comme je pouvais, parfois sous la pluie à l’abri des chapelles ou sous les arbres... Le site Mémoire des hommes n'existait pas encore. Après le mois de novembre 2003, qui a vu la mise en ligne de la base des "Morts pour la France" de la Première Guerre mondiale, ça a été plus facile…"

26 oct. 2011

L'invité du 36e : la guerre contre l'oubli de Marcel Houyoux

Intégrée à l’ensemble des opérations connues sous le nom de “bataille des frontières”, la bataille de Charleroi, le 22 août 1914, fut une véritable tragédie, entre autres par l’hémorragie humaine qu’elle entraîne. En quelques heures, l’engagement du 36e régiment d’infanterie, au sein de la 5e Armée, se solde officiellement pour l’unité par 1250 soldats tués, blessés, disparus et prisonniers. Que reste-t-il de leur mémoire dans la campagne aux alentours de l’agglomération wallonne ? Peu de choses, sinon les nombreuses nécropoles qui ponctuent le paysage. Le temps a gommé leur souvenir et parfois effacé jusqu’à leur nom. Quelques hommes pourtant travaillent depuis plus de dix ans à leur réhabilitation, ainsi qu’à celle de tous les combattants engagés dans la bataille de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Parmi eux, Marcel Houyoux, ancien professeur d’histoire à l’Institut Notre-Dame de Philippeville. Nous l’avons rencontré sur les lieux mêmes de la bataille, où il a bien voulu répondre à nos questions.


Ci-dessous, trois cartes auxquelles se référer en parallèle de la lecture des billets :

  1. Contre-attaque de la 75e brigade d'infanterie (BI) et du 3e bataillon du 36e RI - Situation à 11h00.
  2. Châtelet : contre-attaque du 1er régiment des tirailleurs algériens - Situation de 11h00 à 12h15.
  3. Châtelet : position du 43e régiment d'artillerie de campagne (RAC) lors de la contre-attaque de la 75e brigade d'infanterie. Soutien du 11e RAC à la contre-attaque de la 75e BI.






(A suivre...)

25 oct. 2011

La presse en revue, semaine 11

Suite de notre revue de presse sur la Grande Guerre pour la semaine passée.
En France :

  • Lors d'une réunion avec Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, la fédération de la Libre Pensée, selon un édito, a fait part de son souhait de réhabilitation immédiate pour les "600 fusillés pour l’exemple" de la Première Guerre mondiale, et non en 2014 ou 2018.
  • Avec la forêt domaniale de Verdun candidate à l’obtention du label "forêt d’exception", le site de Verdun oscille entre nature et histoire, expose un article du Républicain Lorrain (photo).
  • Jean-Pierre Verney, ce "foldingue" et "fondu de poilus", à l'origine du musée de Meaux, peut aussi être décliné en cinq dates : un exercice signé par le JDD.
  • Les recensements civils et militaires, les archives judiciaires et notariales et autres peuvent-ils être concédés à une entreprise privée dans le but de les exploiter commercialement, après indexation ? C'est l'un des enjeux du feuilleton juridique qui oppose la société Notre famille aux archives départementales du Cantal, et qui vient de connaître un nouveau rebondissement, explique la Revue française de généalogie.
  • Une plaque en marbre portant les noms de 67 combattants d'Aunay-sur-Odon a été retrouverte dans la cave de l'église Saint-Samson, selon Ouest-France. Elle sera réinstallée dans le bâtiment. A toutes fins utiles, rappelons que la ville normande compte quatre soldats du 36e RI morts pour la France : Edouard HuetAlphonse LavardeEugène Lafontaine et François Pageot.
  • "Monument modeste mais émouvant", la chapelle des poilus de Saint-Thomas-en-Argonne est sortie de l'oubli grâce à une restauration conduite par le Comité franco-allemand, publie L'Union.
  • Le collège Anjou (dont ce blog s'est fait l'écho) poursuit son travail de mémoire sur les traces des poilus de la Première Guerre mondiale. Le voyage pédagogique ayant pour thème cette année "Mémoire de pierres, mémoire de mots", comme l'expliquait Ouest-France le mois dernier, vient de s'achever. Le bilan est à lire ici.
Hors de France :
  • Selon le site La Libre Belgique, la région flamande a envoyé aux ambassades de plusieurs pays, dont la France, un projet de "déclaration internationale" à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale "qui fait l’impasse sur la Belgique et sur la mort de soldats belges dans les tranchées de l’Yser". Selon Le Soir, en Belgique, l’État fédéral envisage d’organiser une “commémoration nationale avec une dimension internationale".
  • Les vols et les dégradations se poursuivent. Cette fois visée la nécropole militaire française de la Belle-Motte, près de Charleroi, où un bas-relief en bronze à l’effigie du père d'un soldat tombé le 22 août 1914, à Le Roux, a disparu (il a depuis été retrouvé), raconte le site L'Avenir.
  • Aux Etats-Unis, la fille d'un soldat juif, héros de la Première Guerre mondiale, se bat pour que son père, ainsi que tous les combattants juifs qui se sont conduits avec bravoure sur le champ de bataille mais qui furent victimes de discrimination au sein de l'armée, soient décorés à titre posthume de la "medal of honor", selon les feuilles Nation du Los Angeles Times (en anglais). 
  • A l'occasion de la sortie prochaine du film The War Horse, The Telegraph revient sur l'histoire des chevaux de guerre, la genèse du roman de Michael Morpugo, et ses différentes adaptations (en anglais). A noter qu'une exposition sur ce thème vient d'ouvrir au National Army Museum, et ce, jusqu'en août 2012.
  • Une correspondance entre deux neurologistes datant de 1943 indiquerait que la cécité dont a souffert Hitler après une attaque au gaz en 1918 résulterait en réalité d'une maladie mentale, selon le Daily Mail (en anglais). 

Du côté des parutions...
  • A vos ordres ? - La relation d'autorité dans l'armée française de la Grande Guerre, par Emmanuel Saint-Fuscien (éd. EHESS, 23 €)
  • La parution en poche des Carnets de guerre d'Edouard Coeurdevey (éd. Pocket, 13,70 €)
  • Comment sortir de la guerre ? - Deuil, mémoire et traumatisme (1870-1940), par Stéphane Tison (éd. PU Rennes, 22 €)
  • Insignes et tenues des aumôniers militaires français depuis 1852, par Dominique Henneresse (éd. ETAI, 49 €).
Et vous, qu'avez-vous remarqué cette semaine ?

12 oct. 2011

La presse en revue, semaine 9


Suite de notre revue de presse sur la Grande Guerre pour la semaine passée :

Un cartoon sur les exploits d'Henry Johnson,
dessiné par Charles Alston en 1943.
(© wikimedia commons)
  • Selon un communiqué du ministère de la Défense, le jeudi 22 septembre 2011, la dépouille du soldat Saint-Just Borical, du 119e RI, a été rendue à la municipalité de Cayenne lors d’une cérémonie dans les salons de l’aéroport de Rochambeau.
  • Le Mémorial des Morts pour La France de Saint-Cyr vient d'être mis en ligne.
  • Qui a tué Louis Pergaud, l'auteur de la Guerre des boutons, se demande le site de l'hebdomadaire du Point ?
  • Selon le site KZTV, deux sénateurs auraient de nouvelles preuves de l’héroïsme du  sergent noir américain Henry Johnson (photo) lors d'une attaque de son régiment (le 369e régiment d'infanterie), le 15 mai 1918, en France. Henry Johnson pourrait ainsi se voir décerner la médaille d'honneur à titre posthume, décoration qui lui a été jusqu'à présent toujours refusée (en anglais, voir aussi page wikipedia du soldat).
  • Une cinquantaine de Bretons étaient présents à l'inauguration, après travaux de restauration, du calvaire d'Ovillers La Boisselle, à la mémoire des combattants tombés le 17 décembre 1914 lors de l'attaque d'Ovillers, témoigne Le Courrier Picard (à voir aussi des photos sur ce blog).
  • Les actes de vandalisme ne concernent pas que la France, comme le montre cette destruction d'un monument aux morts dans un village du Gloucestershire, ainsi que le rapporte le site Dailymail.
  • Le visage de dimanche dernier de l'édition loossoise de La Voix du Nord : un policier australien de 46 ans, Scott Bridgman, sur les traces de son arrière-grand-oncle, qui a perdu la vie au cours de la bataille de Fromelles, les 19 et 20 juillet 1916. Le quotidien évoque aussi, dans une autre édition, l'association des gardes de Notre-Dame de Lorette et les motivations de ces hommes, gardiens du temple d' une "mémoire vive" des morts pour la France.
  • Olivier Ormière et Stéphane Antoni, professeurs en histoire et en arts appliqués, racontent la genèse de leur BD Gallipoli (éd. Delcourt), sortie en août dernier, à la Charente Libre.
  • Le Grand prix du livre d'histoire Ouest-France/Société générale a été remis à Jean-Yves Le Naour "historien des poilus" pour son ouvrage Les soldats de la honte, paru chez Perrin. Un portrait à lire dans Ouest France.
Deux colloque d'ores et déjà annoncés : 

  • "Arrachés et déplacés. Réfugiés politiques, prisonniers de guerre, déportés (Europe et espace colonial 1789-1918)", à Clermont-Ferrand, du 15 au 17 octobre 2012 (à lire pour plus d'information).
  • "Des deux côtés de la frontière: le Jura bernois, les régions françaises et alsaciennes avoisinantes pendant la Première Guerre mondiale", le 22 octobre 2011à la maison Saint-Bernard, à Lucelle.
Et vous, qu'avez-vous remarqué cette semaine ?

5 oct. 2011

La presse en revue, semaine 8

Suite de notre revue de presse sur la Grande Guerre pour la semaine passée :

  • Nous en parlions la semaine dernière : à Carspach, les archéologues continuent de s'affairer autour des "21 corps" de soldats allemands, découverts dans une galerie bombardée en 1918. Un reportage de France 3 à voir. Le site Le Pays revient sur les circonstances de ce drame, avec l'archéologue spécialiste de la Grande Guerre Michaël LandoltA Gallipoli également, une équipe d'historiens et d'archéologistes a découvert un site ou les Anzacs ont stationné. De nombreux vestiges ont été exhumés, selon le site nzherald (en anglais).
  • Nous évoquions aussi la semaine passée une fronde des enseignants contre le programme d'histoire-géo de première... Pour découvrir ses causes, lisez ce billet écrit par une journaliste de Libération.
  • Coiffez votre casque bleu et suivez, en vidéo, sur le portail de Seine-et-Marne Atome 77, Marc Laffineur, secrétaire d’état aux Anciens Combattants, et Jean-François Copé, maire de Meaux, sur le chantier du Musée de la Grande Guerre le 26 septembre dernier.
  • Enfin, la Maison forestière Wilfred-Owen a ouvert le 1er octobre dernier à Ors (près du Cateau-Cambrésis). "Une commémoration destinée à faire prospérer l'oeuvre du poète en France et, plus largement, à dénoncer l'horreur de la guerre", selon La Voix du Nord, qui, dans une autre édition,  suit l'odyssée d'un néo-zélandais qui, avec son épouse, a fait "20 000 km pour se recueillir sur la tombe d'un grand-oncle à Fontaine-au-Bois".
  • Selon une opération d'évaluation, le gouffre de Jardelle, dans le Doubs, contiendrait 500 tonnes d'obus de la Première Guerre mondiale (photo). Une extraction est-elle envisageable ? L'Est Républicain ouvre le débat.
  • Le village de Castets, dans les Landes, a profité de la journée du patrimoine pour évoquer les soldats de la commune qui se sont battus à Lobbes, en Belgique, en août 1914. Pour l'occasion une délégation belge s'était déplacée, raconte le site de Sud Ouest. Enfin, la commune de Braye-en-Laonnois (Aisne) a rendu hommage aux chasseurs alpins, nous dit L'Union.
En librairie...
  • Les dix frères Ruellan, héros et martyrs 1914-1918, par Marc Jean, éd. Cristel. Un livre sur la famille française "qui a perdu le plus d'enfants durant la guerre", selon son auteur, responsable des Archives municipales de Saint-Malo. A lire une interview sur le site Agence Bretagne Presse.
  • L'aviation française 1914-1918, de Georges Pagé, éd. Grancher, 20 €
  • La parution en poche de 1914 Les atrocités allemandes - La vérité sur les crimes de guerre en France et en Belgique, par John Horne Alan Kramer, éd. Tallandier, 12 €

Et vous, qu'avez-vous remarqué cette semaine ?