Pourquoi ce blog et comment le lire ?

Cette page, qui n'a pas la prétention d'être exhaustive, est un hommage rendu aux hommes du 36e régiment d'infanterie que mon arrière-grand-père, Fernand Le Bailly, a côtoyés, parfois photographiés pendant la Première Guerre mondiale. Elle souhaite conserver et transmettre leur souvenir. Elle est conçue à partir de témoignages, d'écrits et d'archives personnels qui m'ont été envoyés, en partie par des descendants de soldats du 36e. Elle est aussi un prétexte pour aller à la rencontre d'"invités" – historiens, passionnés de la Grande Guerre, élus, écrivains... – qui nous font redécouvrir aujourd'hui ce titanesque conflit. Elle est enfin un argument pour découvrir tous les prolongements de ce gigantesque conflit dans le monde d'aujourd'hui.
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3 déc. 2011

La guerre contre l'oubli de Marcel Houyoux (ép. 10)

Après les combats vient l'heure des bilans. Et celui-ci est vertigineux : une perte de plus de 1200 hommes... en quelques heures. Un chiffre loin d'être vérifié, encore aujourd'hui, selon Marcel Houyoux.

La page du JMO du 36e RI, à la date du 22 août
mentionne une perte de 1250 hommes (morts,
blessés, disparus) pour le régiment.
(source : SGA/DMPA/Mémoire des Hommes)
"Il est difficile d’avoir une estimation des pertes pour le 36e RI. Le JMO mentionne une perte de 1 250 hommes (photo)... Pour le troisième bataillon du régiment, je dirais à peu près 300 tués : si vous prenez le cimetière de la Sarte, qui était placé là où les combats ont eu lieu, vous aviez 301 tombes. Il y a une ou deux tombes du 39e RI. Pour le reste, le premier bataillon qui a reculé, celui d’Oscar Kahn, il est très délicat de s'avancer, de même que pour le deuxième bataillon. Une chose est sûre : pour ce régiment, j’ai recensé 512 tués identifiés - un résultat qui comprend les 16 nouveaux soldats que j'ai retrouvés récemment -, avec 450 tués à l’ennemi et 62 morts de leurs blessures. 
"En ce qui concerne les prisonniers, ils ont tous été embarqués à la gare d’Aiseau et sont partis d’office en captivité dans la région d’origine des régiments allemands qui les ont capturés. C’est mon correspondant allemand qui m’a expliqué le système : si vous aviez un régiment allemand hanovrien qui faisait des prisonniers, ils étaient envoyés dans des camps de la région d’Hanovre...”

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